The End (?)
Et voilà, nous y sommes ! Le dernier article de notre récit de voyage. El ultimo. The last. Vous aurez remarqué qu'encore une fois, il nous aura fallu un certain temps pour reprendre la plume. Notre vie sédentaire nous prend beaucoup de temps, pas facile de s'organiser... Il n'y a pas à dire, la vie de cycliste, c'est bien plus simple ! Nous avons besoin de reprendre progressivement nos repères. Eh oui ! Après deux mois, nous en sommes toujours à cette phase : la ré-adaptation, qui est beaucoup moins aisée qu'il n'y paraît. Et puis, bien sûr, il y avait ce manque d'enthousiasme à écrire cet article. Non pas que nous n'ayons pas encore une fois de belles rencontres à raconter, ni de beaux paysages à vous montrer, mais l'idée de publier l'ultime épisode de ce voyage nous coûte un peu. C'est finalement admettre que oui, c'est fini. Il s'agit d'une des nombreuses étapes qui nous permet petit à petit de revenir tout entier à ce nouveau mode de vie.
Deux mois ! Et pourtant, le jour du retour "officiel" nous paraît déjà loin, c'est fou comme le temps passe vite. Sans parler du jour de notre débarquement à Barcelone, là on est carrément sur une autre planète ! Pourtant, ce 2 avril, nous sommes tout excités à l'idée d'arriver (enfin) dans la capitale catalane : ça y est, lâchez les lions, on sort de notre club de vacances flottant !! Ouf, on commençait à moisir là-dedans ! Avec un grand plaisir, nous retrouvons nos "bébés" que nous déballons amoureusement et remontons pour la dernière partie du voyage. Eux sont en pleine forme, nous sommes par contre un peu rouillés par toute cette inactivité. En revanche, l'envie de reprendre la route est bel et bien là : on veut manger du kilomètre ! On veut se sentir libres à nouveau, libres d'aller où bon nous semble quand bon nous semble, d'être sous la pluie et d'avoir froid s'il le faut, mais libérés ! L'incertitude et la spontanéité nous manquent, voilà vingt nuits que nous dormons dans le même lit, la même pièce, faisons pipi sur les mêmes toilettes toujours impeccables : une première depuis presque vingt mois !
Malgré cela, nous voulons profiter de ce passage dans la belle Barcelone que nous ne connaissons pas. Marsel, contact WarmShower, nous héberge en plein quartier gothique. Localisation parfaite pour bien profiter du peu de temps que nous nous sommes donnés pour profiter de la ville ! Nous allons visiter la Sagrada Familia, très belle visite. Et après l'avoir vu des centaines de fois sur nos manuels d'espagnol de collège, c'est bien aussi de pouvoir la voir "en vrai". Rien de bien conventionnel dans cet édifice religieux, ça change. Sous la basilique, il y a également un très beau musée explicatif de l’œuvre de Gaudi. Le travail, les calculs mathématiques, l'audace architecturale, la symbolique cachée dans les moindres recoins de l'édifice... tout est extrêmement impressionnant. L'endroit, que Gaudi a conçu en s'inspirant du végétal, nous laisse songeurs.
Malheureusement, le beau temps n'est pas vraiment au rendez-vous, et le temps nous manquant, nous limitons notre "visite" à une flânerie dans le quartier gothique. Nous nous délections à l'avance des bons tapas espagnols, le premier est une grosse déception. Prix... européens, mais excessifs, serveuse pas sympa, local sans grand charme, nourriture franchement basique. Le clou du spectacle, c'est la fille en cuisine qui prépare notre tapas en sortant son jambon cru de barquettes en plastique sous vide. Eh oh ! C'est quoi cette blague ?? C'est nous qui sommes pris pour des jambons là ! En tout cas, pas de doute, nous sommes bien dans LE quartier touristique, celui où visiteur rime avec pigeon. Il faut que ça consomme, mais c'est tout ! Heureusement, nous passons une soirée en compagnie de Nathalie, française expatriée qui a ses bonnes adresses. Et ouf ! Nous découvrons un bar à tapas digne de ce nom. Merci Nathalie ! Pour les photos, nous n'avons pas grand chose à vous mettre sous la dent : impossible de remettre la main sur une série de cliché. C'est bien la première fois que ça nous arrive.
Mais voilà, il faut repartir. Le temps court, il ne nous reste plus que deux petites semaines pour rallier Barcelone à Nantes, avec un séjour prévu à Bordeaux. C'est un peu court ! N'ayant aucune envie de courir pour nos derniers kilomètres, nous optons pour un petit coup de pouce : nous prenons un train qui nous emmène jusqu'à Puigcerda, à quelques kilomètres de la frontière française. LA FRONTIÈRE FRANÇAISE ! Nous sommes contents, nous sommes début avril, nous allons pouvoir rouler sous le soleil printanier, retrouver notre pays en fleurs, les arbres déjà verdis de leurs jeunes bourgeons. Voila. C'était l'idée de base. Mais au fur et à mesure que le train grimpe à travers les montagnes, le doute nous prend. Pourquoi avons-nous l'impression d'avoir froid ? Hé mais ! C'est quoi ces flocons ??? Surprise : il neige ! Alors, nous devons avouer qu'on avait imaginé pas mal de versions pour notre retour, mais aucune ne comportait l'option neige. Bienvenue à la maison !
Le vendredi 5 avril, nous passons la frontière la boule au ventre. ... . Vingt mois que nous étions partis de France. Comme cela passe vite. Ces quelques mètres franchis, riquiqui parmi tant d'autres, représentent beaucoup pour nous. En quelques mètres, nous abandonnons l'espagnol, que nous parlions quotidiennement depuis plus de seize mois, nous rentrons "au pays", nous passons notre dernière frontière, nous franchissons un pas de plus vers l'irrémédiable retour. Et tout ça sous le blizzard ! Il y a aussi beaucoup de curiosité : que nous réserve notre propre pays ? Comment allons-nous être reçu, nous qui voulons continuer à frapper aux portes et à faire des rencontres ?
Premier soir en France. Il fait TRÈS froid. Non pas que nous n'ayons pas connu de températures inférieures pendant le voyage, mais l'humidité nous mord et perce nos vêtements. Nous arrivons au village de Porta. Nous décidons de nous arrêter là pour la nuit car la luminosité baisse, et le ciel n'engage pas à poursuivre. Le village, tout petit, semble déserté de ses habitants. Chacun de notre côté, nous essayons de trouver une âme qui vive ici. Nous tombons enfin la mairie qui semble occupée, c'est le moment de tester l'hospitalité à la française. La première accroche est difficile. Marie, qui a son petit laïus tout prêt en espagnol, est perdue avec les mots de sa langue maternelle. Premier contact, premier vent : "Ah non, ça ne se fait pas chez nous !". Ah. Persévérons quand même, pour voir. "Ah, mais vous venez de loin ? Ah oui, le continent américain, quand même !", "Mais les gens vous ont souvent accueilli chez vous ?". Et voilà, de fil en aiguille, nous gagnons la confiance de Madame le Maire, trouvons un plancher accueillant et un local chauffé pour dormir, assistons à une mini conférence pour la commune, on nous offre le thé, et nous dînons, pour finir, au restaurant avec la Maire avec qui nous passons une très bonne soirée.
Cela nous donne une idée de la façon dont nous allons devoir nous y prendre avec les français : avec un peu plus de diplomatie qu'à l'accoutumée. Car si les français sont visiblement capables d'être aussi accueillants, et de ressentir autant d'empathie face à deux cyclistes trempés que les sud-américains, la glace à briser est un peu plus solide. La méfiance est bien plus palpable, le cap de la surprise initiale et des questionnements (Qui sont-ils ? Que me veulent-ils ? Pourquoi moi ? Sont-ils des vagabonds ?) plus long à passer. Mais la bonne nouvelle, c'est que si nous arrivons à attirer la sympathie de nos potentiels futurs hôtes, la soirée s'annonce sous les meilleurs auspices. C'est du moins ce qui s'est vérifié pendant ces quelques jours en France.
Le lendemain de cette sympathique soirée, nous avons prévu de passer notre tout dernier col, à la force de nos mollets. Après ce dernier sursaut géographique, "pura bajada" jusqu'à la maison. Mais la météo en a décidé bien autrement : températures polaires, chute de neige, visibilité limité, verglas sur la route, et col perdu au milieu des nuages. Les prévisions se confirment, apparemment les voitures ne passent que difficilement. Tant pis, il faudra qu'on revienne un autre jour, pour nous ne voulons pas prendre le risque d'une belle gamelle à la descente. Nous avons oublié les pneus neige... Seul alternative : le tunnel qui coupe dans la montagne. Heureusement, le tunnel "voiture" (interdit à la circulation des vélos) est doublé d'un passage avec une voie ferrée. Nous sautons donc dans un train le temps de passer ce qui aurait du être notre dernier col. De l'autre côté, c'est encore ambiance Pôle Nord. Nous nous équipons mieux que jamais, comme nous l'avons rarement fait. Pas un petit bout de peau ne peut dépasser, nous adoptons la méthode "oignon" en empilant les couches de vêtements. L'humidité rend le froid un peu moins "agréable". Une fois bien emmitouflés, en route pour une soixantaine de kilomètres en descente vers Foix. Les débuts sont plutôt frais : nous ne pédalons pas et nous refroidissons donc à grande vitesse. Et dire que nous avons rarement eu aussi froid du voyage... Adieu rêves de retour sous le grand soleil printanier !
Vers le début de l'après-midi, nous arrivons congelés à Foix. Malgré la basse altitude, il neige toujours de gros flocons de neige un peu fondue. Vous savez, celle qui trempe les vêtements en moins de temps qu'il ne le faut pour le dire. Nous commençons à saturer... Que faire ? Il va être difficile de dormir chez quelqu'un, les villes ne sont jamais très propices à notre porte à porte habituel, nous le savons. Heureusement, notre intuition nous pousse à nous abriter du mauvais temps sous la banne d'une petite supérette. Sitôt arrêtés, Magali, la propriétaire du magasin sort pour nous parler et s'enthousiasme de suite pour notre voyage. Nous n'avons pas à chercher plus loin pour ce soir : nous passons la nuit chez Magali et Philippe, qui nous offre gîte et couvert, ainsi qu'une conversation jusqu'à une heure indécente. Ouf, dormir sous la tente n'aurait pas été drôle ce soir !
Nous poursuivons notre route vers le Nord. Après les Pyrénées, le Gers et ses collines. La campagne française est belle, nous sommes heureux d'y rouler. À Mauvezin, nous faisons la connaissance d'André, les quatre-vingt-sept printemps déjà passés. Après quelques minutes de discussion, André nous invite spontanément à passer la soirée et la nuit chez lui. Il a vu notre drapeau et sa carte des Amériques, qui lui ont de suite attiré l’œil. Cette rencontre, inattendue comme toutes les autres, nous touche spécialement. André vient à peine de perdre sa femme. Ils étaient mariés depuis plus de cinquante ans ! Il a besoin qu'un peu d'air frais entre dans sa maison pour s'évader de sa tristesse, et rêver un peu d'autres cieux. Alors avec nos mots et nos histoires, nous sommes ravis de faire s'illuminer les yeux de ce vieux monsieur. Son enthousiasme seul nous aurait largement récompensé. Mais il est tellement heureux de nous avoir chez lui qu'en plus de nous offrir un lit moelleux et une bonne douche, nous dînons au champagne, foie gras et magret de canard préparé par ses bons soins. Notre discussion se poursuit jusqu'à tard dans la soirée, André est intarissable de questions. Son enthousiasme et sa curiosité font plaisir à voir. On sent qu'il est sincèrement et profondément ému de partager ce moment un peu hors du temps avec nous. Il en est de même pour nous. Voila pourquoi nous voyageons ! Pour des rencontres comme celle-ci, imprévues et imprévisibles, qui remuent le fond des tripes et font vivre des moments comme suspendu, persuadé que notre place est bien ici et nulle part ailleurs : à rouler sur nos vélos au milieu du désert bolivien, à apprendre à traire une vache avec un paysan mexicain, à rire avec des amis autour d'un feu au fin fond de la Patagonie chilienne, ou à échanger sur la vie avec un vieux monsieur français que nous ne connaissons pas et avec qui nous avons tant à partager...
Notre route se poursuit vers Agen, puis nous longeons le canal du Midi, en direction de Bordeaux où nous arrivons le soir de notre sixième jour après le départ de Barcelone. Premières retrouvailles avec des amis, les yeux sont déjà un peu humides. Nous finissons notre séjour bordelais chez la famille Charles, qui sont rentrés chez eux depuis déjà un mois et demi. Puis on attaque le dernier tronçon en suivant la Vélodissée le long de la côté Atlantique. Tout ça est très tranquille. Du soleil (enfin !), la mer, des routes vraiment tranquilles et sans aucune difficulté, les vacances somme toute ! Nous sommes scotchés par la notion de "camping" sur cette côte : plus aucune place pour planter la tente, il n'y a plus que des "mobil"-homes... Eh bien, on est mieux à dormir chez les gens.
La chance nous sourit vraiment jusqu'au bout du voyage. Les deux dernières nuits, nous trouvons à chaque fois à dormir dans de chouettes familles. On espérait de belles rencontres jusqu'au bout, nous sommes gâtés !
Puis arrive le jour J. Celui que l'on redoute et que l'on a pourtant rêvé des centaines fois. Nous sommes le 2O avril. Aujourd'hui, nous rentrons à la maison. Nous vivons chacun le moment différemment, mais nous avons le cœur serré tous les deux. Nous sommes heureux de vivre cela à deux, il va falloir se serrer les coudes. Déjà, le ciel est bien bleu, pas un petit nuage à l'horizon. Nous quittons notre dernière "famille de la route". Il nous reste à peine une vingtaine de kilomètres pour retrouver les nôtres. Déjà, nos yeux se posent sur quelques paysages familiers. Marie a déjà les yeux humides. Nous avons donné rendez-vous à tout le monde à midi tapante, et nous sommes en avance. Nous nous arrêtons un peu au bord de l'Erdre. Nous sommes assis là, à quelques cinq cent mètres de nos familles et amis. Ce doit être l'effervescence là-bas, quelle curieuse sensation d'être si proche, ici tout est calme. Nous ressentons profondément le fait d'être sur le point de faire un irrémédiable bond en avant. Pour le moment, l'idée la plus forte dans nos esprits est que le voyage s'arrête officiellement d'ici quelques minutes. C'est dur.
Nous échangeons un regard, il faut y aller. C'est maintenant. Nous remontons lentement la rue, boule au ventre. Nous connaissons ces lieux, nous savons qu'au prochain carrefour, nous tournerons et là, nous les verrons. Ça y est, Marie se déshydrate complètement par les yeux. Dans nos têtes, c'est la tempête, impossible à retranscrire. Nous sommes littéralement tiraillés entre la grande tristesse de voir ce voyage se finir et la joie immense de rentre à la maison. Nos esprits se tendent comme des arcs, nous nous engageons dans la dernière rue... Ils sont tous là !!!
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Merci, merci, merci, mille merci à tous pour cette fabuleuse arrivée que vous nous avez réservé, c'était absolument magique ! Merci d'avoir été présent, physiquement ou par la pensée pour ceux qui ne pouvaient pas venir, pour ce moment incroyable de notre vie. Vous avoir eu tous là, à nos côtés, nous a permis de faire de ce moment pas forcément agréable à la base, un pur moment de bonheur. La décharge émotionnelle a été si forte que la première heure est un peu difficile à se remémorer. On s'en souviendra longtemps. Merci encore.
Merci également à vous lecteurs. Nous avons pris un grand plaisir à tenir a ce blog et à partager avec vous notre aventure. C'est devenu quelque chose de véritablement addictif pour nous.
De Randii et Alice à André, en passant par Rémi et Jen, les Légo, Terry et Dalton, Rosemary du Costa Rica, Ramon le gaucho argentin, la famille Gutierrez Perrez du Mexique, Patricia et sa fille Delphine, JP et Denise, Urs, Bianca, Maud, les familles Charles et Moni... et tous les autres (que n'oublions pas mais vous écrire tous ici serait interminable) qui forment une mosaïque humaine incroyable et inoubliable, à tous merci ! Vous avez tous à votre manière contribué à faire de ce voyage une aventure humaine qui marquera profondément nos vies. Ce voyage nous a emmené bien au-delà de ce que nous aurions même imaginé, il a été une aventure humaine, physique, intérieure, personnelle et de couple magnifique.
Merci à nos parents, frères et sœurs, grands-parents, familles et amis, qui ont toujours été un soutien indéfectible et indispensable.
Si vous saviez comme il nous en coûte d'écrire ces dernières lignes. Ce voyage nous a changé, il a chamboulé beaucoup de choses dans nos têtes et nous a transformé plus que nous ne le pensions. Il va nous falloir du temps pour digérer toutes ces choses fantastiques que nous avons vécu. Nous sommes fiers d'avoir pris la décision de faire ce voyage et de le vivre pleinement. Je me permets de citer la copine Maud, avec qui nous avons roulé un mois au Chili, elle aussi en fin de route : "« Il y a deux choses terribles pour un homme : n’avoir pas réalisé son rêve... ou l’avoir réalisé » (Bernard Moitessier) ! Aujourd’hui, je suis en mesure de le comprendre : une fois réalisé son rêve, on se sent vide. Tout ce qui avait mobilisé notre énergie, notre force, notre passion, notre courage, ce qui avait donné sens à nos actions, n’est plus." À nous de maintenant puiser dans tout ce qui nous a été offert de vivre et de voir pour rêver autre chose, construire autre chose. La vie est belle !
Commentaires (9)
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Maylahny
Vous avez beau être rentrés depuis quelques mois, on s'est revu, on s'appelle... mais non, je ne peux pas m'empêcher d'être émue en lisant cet article et de verser une petite larme... Encore des émotions à vous lire. Merci à vous pour ces récits incroyables, qui nous on fait rêver et voyager bien plus que vous ne l'imaginez. Allez, courage, gardez le moral et comme tu dis Marie, la vie est belle !!! Bisousssss
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Cet article m'a mis un belle petite claque et remué les tripes... je vois bien de quoi vous voulez parler !
Je suis assez d'accord avec Maud et Bernard Moitessier mais je préfère suivre mes propres préceptes : "T'inquiète" et "On verra bien", ceux de Pyo: "C'est cool" et "Yessaille" et le tiens Marie: "La vie est belle" !
Des énormes bisous, on a hâte de pouvoir déprimer avec vous bientôt !!
Rémi. -
Berthomé-Bel
C'est vous deux que je veux remercier, vous nous avez entraîné tout au long de votre périple et nous vous avons suivi avec enthousiasme.
"Il faut vivre ses rêves plutôt que de passer sa vie à rêver" A. de Saint - Exupéry
Bon vent à vous, votre vie sera riche de ce que vous vivrez.
Bise.
Monique -
Quel beau dernier articles.... Merci pour les larmes aux yeux... Un GRAND plaisir de vous avoir rencontré... On espère pouvoir bientôt passé un peu de temps ensemble...! Vous restez à jamais inscrit dans nos coeurs et pensées... Bisous vous deux.... La Suisse c'est pas loin... et Nantes non plus
Les Légos -
Sandère Catherine
Je n'avais pas pensé revenir sur votre blog depuis votre retour et bien m'en a pris. Je comprends votre ressenti. Avoir porté ce projet à bras le corps et aujourd'hui ces 20 mois vous paraissent un peu de l'ordre du mirage. Le remède, c'est partager ce que vous avez vécu (c'est déjà très bien sur le blog mais c'était pendant votre aventure) le raconter après votre retour, ce sera différent, plus posé et le ressenti sera peut être différent. Alors allez-y ce sera une bonne thérapie pour vous et un grand plaisir pour nous. Et pourquoi pas un autre projet ? Bises Cathy
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jean ruelle
Quand je lis les dernières pages de votre périple, cela me conforte dans l'idée de poursuivre mon désir de faire le périple similaire que j'avais imaginé de Fairbanks a Ushuaïa malgré toutes les réticences et les jugements de folie venant de mon épouse et de mes enfants.
Il est vrai que le faire seul et a 57 ans est plutôt inhabituel.
En tout cas ,je pense que cette aventure vous aura changé pour le reste de votre vie et peut être vous conduira-t-elle à modifier tant votre vie professionnelle que personnelle.
J'espère pouvoir rester en contact avec vous que je ne connais que par blog interposé;
Bravo encore. -
Merci pour ce magnifique article qui nous donne beaucoup d'émotion à le lire, vous êtes courageux et je vous souhaite bonne chance pour le suite de vos aventures c'est vrai que les voyages forment la jeunesse mais aussi que " De terres lointaines, on rapporte beaucoup à dire " Au plaisir de vous lire" et vive la vie !. Ce blog est sympa, j'y reviendrai.
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Mes remerciements à vous deux! Durant ces années, vous avez fait des efforts pour nous apporter de nouvelles choses. Ne vous désespérer pas, nous saurions toujours là vous soutenir. Toujours le grand plaisir d\'apprécier tous vos articles. Bonne chance et bon courage!
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