Dans la peau d'Homo Sapiens Touristicus

Article spécial pour séjour spécial. Au-delà du spot de pub pour cette fabuleuse agence de voyage DRING DREAM Tour, nous voulions vous en montrer un peu plus.

Ces deux semaines que nous venons de passer au Costa Rica en compagnie de Papa et Maman Sanso ont été bien différentes des derniers mois qui viennent de s'écouler. Elles nous ont permis, d'abord, de poser les vélos : on adore nos bicyclettes (maintenant nommées Marsupilami et Pantère Rose en raison de la décoration du guidon), mais il faut avouer qu'après un mois très éprouvant physiquement, ça nous a fait du bien d'avoir un moyen de transport motorisé. Pour la première fois depuis

le début du voyage, nous avons été des touristes disons... plus ordinaires pendant deux semaines, avec tous les avantages et inconvénients que cela présente. C'est vrai que nous avons eu des rapports très différents avec les gens du pays. Se déplacer en voiture ne permet évidemment pas d'être aussi proche des gens que nous le permettent nos vélos. Se déplacer vite ne nous permet pas de rencontrer autant les gens, cela ne nous autorise pas à pénétrer vraiment au coeur des familles et des communautés. Nous ne faisions qu'effleurer la culture du pays car alors seule comptait la destination, et non plus le chemin et l'effort qui nous permet de l'atteindre. Par ce contraste, nous avons vraiment compris combien nous aimons le mode déplacement que nous avons choisi : vive le vélo !!!

Entre-acte : and now, something completly different ! Un petit aperçu des curiosités végétales rencontrées :

En dehors de ces considérations ma foi très philosophiques, nous avons passé deux incroyables semaines. Après tout, c'est bien agréable de se laisser porter, de ne pas avoir à se préocuper de trouver un endroit sûr pour dormir et de découvrir des lieux touristiques incroyables qui nous auraient été assez inaccessibles en vélo. Car l'inconvénient du vélo, c'est que souvent, de nombreux endroits que nous aurions voulus visiter sont trop éloignés de notre route. Nous en avons donc profité à fond. Et puis, bien sûr, le plus important était les retrouvailles avec les parents Sanso ! Parce que bon, on n'en parle pas trop, mais vous nous manquez tous, famille et amis ! Malgré tous les bonheurs que nous apporte ce voyage, il y aura toujours quelque chose qui manquera : ne pas pouvoir voir ceux que l'on aime quand ça nous chante.

Bien que cher, le Costa Rica est un magnifique pays. Sur un espace essez restreint finalement, on peut trouver une grande palette de paysages : océan, plages bordées de cocotiers, montagne, jungle, volcans, cascades, champs de café, lacs, villages caraïbes... Bref, pas de quoi s'ennuyer. En fait, on peut dire qu'il y a plusieurs Costa Rica. Dépaysement garanti !

Après notre arrivée un peu en avance à San José, capitale du Costa Rica, nous avons accueilli les parents Sanso le vendredi 6 avril.

La ville ne présentant pas un grand interêt touristique, nous avons filé en direction de la côte Caraïbe. Cette partie du Costa Rica est, selon les dires d'un costaricain, la "partie oubliée du pays". Eh bien en tout cas, cela lui permet d'être une région préservée et encore authentique en comparaison avec la côte Pacifique. Nous avons fait un petit tour dans le "Parque Nacional Tortuguero", réserve magnifique où il est possible d'observer de nombreux animaux : paresseux, caïmans, singes, oiseaux, tortues d'eau douce, etc etc. Accompagnés par un super guide du coin, répondant au nom de Castor Hunter (véridique), nous étions dans une petite barque à rame, donc très silencieuse. Au milieu de ces canaux, c'était magique !

Nous sommes également passés par Cahuita, petit village Caraïbe très chouette et tranquille, au bord de la mer. Une balade dans le petit parc national attenant nous a permis de voir des singes capucins de très près et ... de nous faire dévorer par les moustiques !

Après cette étape au soleil, nous sommes remontés vers le centre. Au programme : visite de la superbe vallée d'Orosi, connue pour sa production de café, grimpette sur le volcan Irazu, baignade dans les vasques sous la cascade de La Fortuna, petit coucou au volcan Arenal et baignade dans les sources d'eau chaude qui l'entourent... Dure la vie ! Une des dernières choses que nous avons fait dans ce coin très verdoyant, c'est la visite du Parc Selvatura. De nombreuses structures permettent de visiter la "canopée", dans des conditions plus ou moins... authentiques et onéreuses ! Nous avions choisi une des plus simples et finalement, nous n'avons pas été déçus. Il s'agissait d'un parcours dans la forêt, entrecoupé de ponts suspendus assez hauts, ce qui permettait d'avoir une vue peu banale sur la forêt : la canopée, ou partie supérieure des arbres. Dans la forêt tropicale, la vue est souvent limitée, car les hauts arbres laissent peu passer la lumière et le sous-bois est dense. Les petits animaux, trop exposés aux prédateurs au sol, se réfugient en très grande majorité dans les plus hautes branches. Pouvoir se balader dans les hauteurs était donc une expérience assez unique : nous avons adoré ! Nous avons surtout vu de beaux oiseaux et la vue sur la forêt était inoubliable !

Nous avons ensuite filé en direction de la côte Pacifique, encore plus touristique et aménagée. On sent clairement l'influence des "gringos" qui viennent ici pour surfer, et les prix pratiqués par les structures de tourisme sont assez exhorbitants. Mais bon, c'est quand même vrai que les plages sont à couper le souffle ! De remarquable, nous avons visité le "Parque Nacional Manuel Antonio". Les plages les plus accessibles sont envahis de touristes, mais pour un peu qu'on arrive au plus tôt, et que l'on ai la curiosité de pousser dans les petits sentiers, il est possible d'être relativement tranquille. Une sacrée colonie de petits singes y a élu compagnie, et accoutumée à la présence des hommes, il est facile de les approcher... de très près. Olivier en a fait l'expérience quand un petit singe tout mignon lui a sauté dessus et a commencé a ouvrir la fermeture-éclair du sac à dos comme si c'était le plus normal du monde ! La dernière plage sur laquelle nous avons été, Dominicalito, pourrait faire une bonne représentation du paradis : sable fin, cocotiers, beaux rouleaux... Nous n'avons pas résisté à suspendre nos hamacs et juste... profiter de la vie.

Notre toute dernière étape, avant "le dur retour à la réalité" pour les parents Sanso, fût la réserve privée CloudBridge, dans le parc national Chirripo. De loin la moins aménagée mais la plus tranquille balade que ayons faite. Marie avait promis un toucan pour sa maman. Bon... on n'en a pas vu, mais à la place, de superbes cascades dans un écrin de verdure où nous étions seuls au monde. Génial ! Parfaite fin pour un super séjour.

Bon... après il a fallu raccompagner les parents à l'aéroport : toutes les bonnes choses ont une fin. Il a fallu encore se dire au revoir, la partie la moins drôle des voyages. Mais ce n'est que pour mieux continuer notre route. C'étaient en tout cas deux semaines parfaites. Merci beaucoup d'être venu nous voir les parents Sanso !

Nous reprenons la route demain, jeudi 26 avril. Le départ va être un peu dur, mais on va vite se remettre dans le rythme. Bientôt sur vos écrans (dans les deux mois qui viennent), le Panama puis... la Colombie. Oui, ce n'était pas au programme, mais après de mûres réflexions et discussions, nous avons choisi de tout de même tenter le coup. On vous racontera. A très bientôt !!

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