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La croisière s'amuse ! goo.gl/6aAIK Un nouvel article sur le site flambant neuf de la Dring Team

mardi 21 mai 2013

Salut à tous ! Notre site est actuellement indisponible pour cause de travaux... Remise en route cette semaine avec un nouvel article !

lundi 20 mai 2013

Un énorme merci à tous, famille et amis, pour votre présence samedi dernier. Ce retour au bercail était inoubliable et incroyable !! Merci !

lundi 22 avril 2013

 

Deux stagiaires chez Dring Dream Tour

previewNouvelles bien fraîches de l'Équateur ! Qui veut des nouvelles bien fraîches de l'Équateur ? Fraîches, car oui, depuis que nous avons quitté Mocoa et sa chaleur moite, en Colombie, quelques degrés ont été perdus au fur et à mesure que nous gagnions en altitude. À Pasto, 2500 mètres au dessus du niveau de l'Océan, on supportait déjà un peu mieux les polaires... Après avoir récupéré de notre éprouvante expérience sur la piste Mocoa - Pasto, nous avons repris la route, mais cette fois en bus pour pouvoir être à temps à Quito pour l'arrivée de nos frangins.

Après un très beau séjour en Colombie, nous avons quitté un peu à regret ce si joli et accueillant pays. Mais bon, place à un nouveau pays, une nouvelle culture, de nouveaux paysages et de nouvelles découvertes culinaires. Nous avons donc passé la frontière à Tulcan le samedi 30 juin, et avons parcouru nos premiers kilomètres en Équateur en bus. Malgré la facilité du moyen de transport, nous nous sommes rendus compte que nous allions vite changer de catégorie : une route en montagnes russes, montée, descente, montée, descente... à des altitudes allègrement au dessus des 3000 mètres. Mais, comme en Colombie, beaucoup de cyclistes, jeunes et moins jeunes. Après quelques heures, nous avons donc débarqué à Quito, capitale de l'Équateur. Cette ville, au format peu banal, est enchâssée au pied du volcan Pichincha. Elle est donc très étroite mais s'étire sur plus de 40 kilomètres. Il nous restait quelques jours pour préparer l'arrivée des frérots.

Dès le dimanche, nous avons retrouvé Marie et Johann, nos amis suisses rencontrés au Panama, qui scotchaient depuis déjà deux semaines à la Casa del Ciclista de Tumbaco, en contrebas de Quito. Grâce à eux, et au Mac qu'ils nous ont prêté, nous avons pu faire le montage du petit film de l'article précédent car notre ordinateur n'est décidément pas assez puissant... Et surtout, ils nous ont complètement nettoyé les vélos, c'est-à-dire : démontage total, lavage de la chaîne, des plateaux, grattage des rayons à la brosse à dent, et même changement du petit plateau pour Marie. Bref, à la fin de la journée, nous avons récupéré des vélos neufs ! Merci, merci encore, ils en avaient bien besoin ! Nous vous conseillons d'ailleurs le site de ces sportifs fous de montagne : www.lego-voyageurs.ch.

Et, enfin, la petite sœur de Marie et le frère d'Olivier sont arrivés. Instant émotion. En même temps, on ne les avait pas vu depuis près de 10 mois. Avant de commencer notre aventure itinérante, nous avons pris le temps de faire un peu de tourisme, histoire aussi que Claire et François-Xavier s'acclimate un petit peu à l'altitude. Car Quito est quand même située à environ 2800 mètres d'altitude. Au programme : déjeuner (pas forcément bien digéré) au marché local, découverte de jus de fruits inconnus, visite de la vieille ville (classée au Patrimoine Mondial de l'UNESCO), et dégustation de tous les petits cadeaux apportés dans leurs bagages. À nous foie gras, champagne, plaquettes de chocolats à gogo, rillettes de thon et de maquereau made in Bretagne, palets bretons, pâté Henaff, et... super indigestion !! Ah oui, nos estomacs ne digèrent plus la nourriture française en trop grande quantité. Un quart de mini bloc de foie gras ? Et hop ! Marie coincée au lit pour la journée. Le retour va être sympa... Petit détour également fait à Otavalo, pour son marché d'artisanat assez réputé, et Mitad del Mundo, pour la photo symbolique sur la ligne de l'Équateur.


Puis enfin, après avoir trouvé des vélos à bon prix (merci Santiago, de la Casa del Ciclista de Tumbaco), nous avons quitté la capitale, chargeant vélos, bagages et frangins dans la benne d'un pick-up afin de ne pas commencer l'expédition par la journée à pédaler dans une ville de plusieurs millions d'habitants. Les premiers kilomètres ont bien commencé, avec une explosion (oui, une explosion) du pneu avant sur le vélo de François-Xavier. La faute à un pneu chinois de bien mauvaise qualité. Les deux premières journées ont été mitigées car nous avons emprunté la Panaméricaine, qui sur cette partie atteint jusqu'à 6 voies, avec en plus un bon vent de face. En vélo, cela veut dire être dans le trafic et le bruit, rien de bien intéressant donc. Heureusement, cette route est surnommée l'Avenue des Volcans, et en effet, elle nous a fait zigzaguer entre de beaux et majestueux volcans, tous plus impressionnants les uns que les autres.

Première nuit à Machachi, et premières fortes impressions dans un marché local vraiment chouette. Ça y est, nous sommes vraiment dans les Andes telles que nous nous les représentions : des volcans partout à la place de la ligne d'horizon, les dames toutes coiffées de leurs petits chapeaux, les enfants aux joues rougies, et enfin cette fraîcheur qu'Olivier attendait depuis des mois. La lumière est superbe, pas un touriste à l'horizon à part nous : du bonheur, tout le monde apprécie l'endroit à sa juste valeur.

La troisième journée, après une bonne nuit de sommeil à Latacunga, nous avons décidé de changer un peu de plan pour découvrir de petites routes plus agréables que la grande voie rapide. C'est comme cela que nous avons atterri sur l'ancienne route, le Camino Real menant à Quito, avec un revêtement de galets un peu chaotique, mais au moins plus calme et plus agréable pour les oreilles. Cela n'a duré que peu de kilomètres, mais suffisamment pour faire découvrir à nos deux cyclistes en herbe le charme du pédalage sur les routes secondaires.

Au soir du quatrième jour, après une superbe descente d'une quinzaine de kilomètres en direction de l'Amazone, nous avons enfin atteint Banos, terme de notre aventure à deux roues avec les frangins. Petite ville située à "seulement" 1800 mètres d'altitude, elle est juste au pied du grand volcan Tungurahua, à une dizaine de kilomètre du cratère. Elle est réputée en Équateur pour la qualité de ses eaux thermales chauffées par le volcan lui-même, mais comme mariner dans du jus de pied tiède dans des piscines à l'hygiène douteuse n'est pas notre truc, nous n'avons pas essayé. Pour bien profiter des environs, Olivier a préféré être malade, ainsi que son frère. Marie et Claire sont donc parties entre filles à la découverte de la route des cascades, à bord d'un bus bricolé ultra-touristique multicolore au volume sonore comme l'aiment les gens de cette région du monde : élevé. Beaucoup trop. Mais bon, au final, une bonne tranche de rigolade, et surtout une vue imprenable sur de nombreuses cascades absolument splendides. Magique !

Après avoir réussi à revendre les vélos pratiquement au prix d'achat (une bonne affaire pour le porte-monnaie), nous avons filé plein sud en bus. Sans conteste, ce mode de déplacement a mille fois moins de charme que le vélo, il ne permet pas d'apprécier autant ni les paysages, ni les gens qui le peuple. Mais Claire et François-Xavier avaient fait le déplacement pour nous voir, bien sûr, mais aussi pour quand même faire un peu de tourisme ! Et le vélo ne nous aurait pas permis de faire autant de tourisme sur une si courte période. Le voyage à vélo ne s'apprécie vraiment pleinement que lorsque l'on a la chance de voyager sans contraintes de temps (ou presque). Nous nous sommes arrêtés à Alausi pour aller voir le fameux petit train de la Nariz del Diablo (le nez du Diable). L'ouvrage est impressionnant, c'est évident, mais le train en lui-même est un véritable attrape-pigeons... que nous avons été. Le tarif est exorbitant pour seulement 1h15 de voyage aller-retour. Nous avons compris, malheureusement après coup, qu'il existe un petit bus sur rail qui réalise exactement le même parcours pour 4 fois moins cher environ. La danse folklorique en moins, mais ça on aurait pu s'en passer... Bilan : l'ouvrage technique est impressionnant, tout comme le paysage grandiose qui l'entoure. Mais le touriste est vraiment pris pour un pigeon, et d'ailleurs il s'y fait plumer !

Dernière étape du parcours, nous sommes arrivés à Cuenca, autre belle ville classée au Patrimoine Mondial de L'UNESCO. Nous nous sommes trouvé un petit hôtel tranquille pour bien profiter de la fin du séjour de Claire et François-Xavier. La ville se prêtant bien à la balade, nous avons pas mal déambulé dans ses vieilles rues pavées au style colonial. Nous avons poussé jusqu'à la Feria Libre, le plus grand marché que nous ayons vu jusqu'à maintenant. Tout s'y organise par type de produits : les vêtements, les légumes, les fruits, les viandes, les produits de la pêche, les pommes de terre (qui ont à elles-seules leur quartier du marché, Andes oblige), les animaux, etc. Et bien sûr, la zone "restaurant", ou plutôt cantine, où nous ne nous sommes pas arrêtés pour cause d'overdose de cuisine locale par François-Xavier. Nous nous sommes donc nourris de hamburgers trois soirs de suite, fait rarissime dans l'histoire de la Dring Team. Mais qui n'était pas non plus sans nous déplaire, car les prochains mois ne nous laisseront sûrement pas voir beaucoup d'autre chose que la cuisine du crû...

Il a bien fallu laisser repartir Claire et François-Xavier, qui avaient déjà leur avion pour la France. Après quelques larmes du côté Sanso (ben oui, une fille, ça pleure), nous les avons mis dans un bus pour Guayaquil, ville située sur la côte. Et quelques heures après, ils s'envolaient vers le vieux continent. Séjour trop court, mais nous en avons bien profité. C'était vraiment super, merci beaucoup d'être venu partager un peu de notre quotidien de cyclistes ! On a adoré !

Depuis leur départ, nous scotchons à Cuenca, ne sachant plus que faire ni où aller sans eux... Non, en vrai nous attendons la livraison de notre nouveau réchaud, l'ancien, le Gravity MF II de Primus nous ayant lâché. Grosse déception d'ailleurs pour ce réchaud : plusieurs cyclistes que nous avons rencontré ont eu la même mésaventure, nous ne le recommandons pas. Le fonctionnement était bon au début, puis cela s'est lentement dégradé. Comme nous partons quand même pour une des régions les plus hautes du monde, nous nous sommes dit qu'un réchaud fiable serait plus que bienvenu. Nous en avons également profité pour étudier de près la suite du parcours, car la route va se corser : plus haut, plus de pistes, il va falloir s'accrocher. Heureusement, par pur hasard, nous avons retrouvé de nombreux cyclistes : Jacinthe et Béat (québécois), trois belges, un couple de français avec leur adorable petite fille, tous en route vers le Nord. Nous avons donc pu récolter un maximum d'informations précieuses pour décider de notre future route. Nous avons enfin aussi partagé un peu de temps avec Emilien et Xinhan, couple de français en tandem. Ils étaient globalement derrière nous depuis la Basse-Californie, au Mexique ! C'était sympa de se voir enfin. Bref, un vrai repère à cyclo-touristes cet hôtel Turista del Mundo. En tout cas, cela faisait bien longtemps que nous n'en avions pas croisé autant !

Nous devrions partir de Cuenca samedi matin, le retour sur la route risque d'être dur dur, avec apparemment un premier col à 3500. Au Pérou, nous passerons par les Andes, en espérant que la pluie ne nous complique pas trop la tâche en transformant la piste en marre de boue... Surprise ! En tout cas les prochains mois risquent d'être grandioses : canyons encaissés, volcans gigantesques, hauts-cols, montées interminables et descentes superbes. Peut-être nous essaierons-nous à un sommet à 5000 ou 6000 mètres, c'est dans un coin de notre tête, nos amis suisses nous ont donné des idées. Seule contrainte temporelle : il faudra que nous soyons au sud de la Bolivie au plus tard en octobre pour voir le fameux Salar d'Uyuni sans la pluie. Bref, le programme est chargé, mais ça va envoyer !! Vive les voyages à vélo !!

En direct de Cuenca, Équateur. A vous les studios !

Commentaires (8)

  • clairette

    CA CA VA SE PAYER !!!!!!!! et chere chere !!!!!!!!
    deux tres tres bonnes semaines de vacances (et oui bien trop courtes) avec les deux cyclotouristes !! le vélo ça envoit du paté
    Bien évidemment marie et olivier raconte ce qu'ils veulent dans leur article, et ne soulignent pas le fait qu'on était obligé de les attendre !!!! un peu pénible quand meme ;-)
    des bisous les cyclos !!!

  • nanou

    vraiment de merveilleuses photos de paysages et de couleurs sur les marchés.comme vous le dites souvent "Trop beau"!!!!!

  • Monique Berthomé-Bel

    Ha oui: d'accord avec Nanou! Par ailleurs, je trouve le commentaire de Claire totalement déplacé... Ne serait-elle pas un peu jalouse des explois de sa grande soeur ??? Moi, j'ai été bien contente de la voir au repos (et au naturel??), y a pas à dire, c'est beau un membre de l'équipe de France après l'effort... (bisous Clairette). Bisous à nos explorateurs.

  • Hé ben de belles vacances!!!

    oui oui oui faites de la montagne c'est beau la VIE d'en haut... :-)

    bisous a vous deux... on est juste derrière vous!

  • david

    Super sympa! J'aurai bien aimé pédaler un bout avec vous... Si vous passez par la Paz en Bolivie, j'ai l'adresse d'un des meilleurs restau de la ville... tenu par le fils de ma compagne :-)

  • BAGUET

    Ma photo préféré ? Celle de Clairette endormie dans le bus bien sur !!!! Magnifique moment pris sur le fait ! SPLENDID !!!

  • FX et Marion

    Les photos sont superbes et les recits font rever... Bravo et vivement le prochain article !! Bisous

  • aahyd

    Regarder le noyau technique est de percer les idées de conception traditionnelles - le mouvement et l\'apparence de la conception distincte, le mouvement de l\'attelle principale et de regarder la coque inférieure ensemble. Ensuite, replique montre le mouvement et le boîtier en un seul, le mouvement des pièces sera directement installé sur la coque inférieure. Le mouvement de base de la montre mécanique comprend le train d\'entraînement principal - le système d\'origine, la chaîne de transmission, le système de contrôle de vitesse et le train de transmission auxiliaire - le système d\'affichage, l\'accord, le système de numérotation. Si, conformément à ce qui précède, l\'attelle principale et l\'affaire seront intégrées dans l\'ensemble, dans les idées de conception de mouvement de base sur la nécessité de nouveaux ajustements, en particulier à l\'arrière du mouvement à l\'arrière de l\'accord, doit être configuré dans L\'avant du mouvement, et nécessite une attelle comme plaque de support pour le train à roue supérieure et le train d\'origine.
    Comme l\'attelle principale et le cas de la fusion, il faut donc concevoir une structure de barillet flottant. La pratique consiste à fixer les deux extrémités traditionnelles de la structure de la roue de boîte, dans une extrémité fixée. Une telle structure flottante utilisera généralement la pratique des roulements unilatéraux à atteindre.
    Comme l\'origine et l\'accord occupent le côté droit, et afin d\'atteindre le but de la conception de mouvement ultra-mince,Replique Omega Montres l\'emplacement va quitter le centre, déplacé en position excentrique. Sur la base des considérations générales de mise en page, cette montre indique l\'affichage de l\'heure en haut à gauche. En outre, la chaîne de transmission et le système de contrôle de vitesse sont situés en bas à droite du reste, à travers une attelle séparée pour le transporter

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