Me gustas tu, Mexico !
"Comment ? Un article sur le Mexique ?? Mais ils ont perdu la tête, ils sont rendus au Panama !"
Eh bien oui : demain, nous passerons le pont des Amériques, limite plus ou moins officielle entre Amérique du Nord et du Sud. Déjà. Comme le temps et les distances passent vite finalement. Cette première partie du voyage s'est extraordinairement bien passée, plus riche encore que tout ce que nous avions pu imaginer durant tous ces mois de préparation. Alors, avant ce sacré bond en avant, nous avions envie de publier un article spécial sur un pays qui nous a beaucoup touché. D'abord, parce que nous avons commencé par en avoir peur. Et puis finalement parce que nous y avons passé trois mois incroyables, contrairement à ce qu'on nous avait prédit. En chiffre, le Mexique ça a été ça :
- 1200 km de désert en Basse-Californie (ça vous forge un cyclotouriste débutant ça !)
- des dizaines de kilos de maïs ingurgitées sous toutes les formes
- un sacré paquet de litres d'eau engloutis
- 3000 km pédalés
- 15 870 mètres de dénivelés positifs
- des dizaines de familles qui nous ont hébergé avec toujours une très grande gentillesse
- 1 séjour à l'hôpital et une dizaine de kilos perdus pour Olivier
- ...
Mais réduire le Mexique a des chiffres, ce ne serait vraiment pas en dire grand chose. Voici donc ce petit texte en hommage à ce très beau pays et à tous les gens qui le peuple, en particulier ceux que nous avons rencontré et qui nous ont permis de découvrir le vrai Mexique, et non celui des médias. On charrie parfois, mais au final on les adore !
Mexicain :
[nom masc.] Habitant du Mexique. Le corps humain étant composé à 70% d'eau, les 30% restants sont, chez le mexicain, constitués de maïs et de haricots. Le mâle est habituellement nantit d'une moustache de taille généreuse, mais lui et la femelle sont dépourvus de tout sens de l'orientation.
Le mexicain ne s'appelle plus Poncho. Il ne passe pas son après midi-midi à faire la sieste au soleil sous un large sombrero. Le mexicain des villes, qui porte moins la moustache que le mexicain des champs, travaille entre cinq et sept jours par semaine en se contentant de zéro à cinq jours de congés payés par an. Le mexicain des champs, chez qui les santiags se marient très bien avec la moustache, travaille sept jours sur sept et se contente modestement de zéro jour de congé par an.
Quand le mexicain fait du tourisme au États-Unis, il en profite pour rendre de menus services comme : s'occuper de l'entretien des jardins et parcs, ramasser les poubelles, égorger 5000 poulets par jour dans une usine, construire des maisons, récolter le coton ou passer le balai dans le ranch de Ronald Regan (véridique), chez qui la police d'immigration n'est pas la bienvenue. On dit alors de lui qu'il est fainéant et travailleur clandestin, ce qui est tout à fait paradoxal. Le fainéant-travailleur-clandestin cumule en général deux ou trois emplois à plein temps. Il aimerait tout de même travailler plus pour gagner plus, mais les journées de trente heures n'ont pas encore été inventées.
Une blague mexicaine raconte que lors de la Création, Dieu se montra particulièrement généreux à l'égard du Mexique. Après avoir créé le ciel, la mer et la terre, il en peupla la mer de nombreux poissons, les terres de plantes exubérantes et d'animaux variés. Il en enrichit les sous-sols d'or, de pétrole et autres trésors. Il en rendit les terres fertiles, le soleil généreux et les rivières nombreuses. À l'aube de la création de l'Homme, contemplant le Mexique, le joyau de sa Création, il se dit : "J'ai créé là un pays parfait, riche et beau où des Hommes pourront s'épanouir en paix, et sans difficulté... c'est injuste par rapport aux autres pays !" Alors, pour compenser, il peupla le Mexique de mexicains.
Très chaleureux, le mexicain encourage les cyclistes dans les montées, les salue sur la route, et les accueille chez lui comme s'ils avaient toujours fait partie de la famille. En les quittant, il verse une petite larme et leur demande de revenir bientôt.
Bruit mexicain :
[nom masc.] Aussi appelé "musique mexicaine" en langage châtié. La musique mexicaine est au Mexique ce que les grillons sont à la Provence : omniprésents (jours et nuits, et en tout lieu) et typiques : cela fait partie du charme mais en moins d'une semaine cela devient... tout à fait gonflant. Il convient de décrire la musique mexicaine selon deux angles : premièrement, le style, et deuxièmement, la façon de l'écouter, ou plutôt de la faire écouter aux autres...
Le professeur Sckøssagël Ënnivëhr de l'université de Gjøvik (Norvège) a décrit très précisément les performances des chanteurs mexicains dès 1972 par : "les brames d'une horde de rennes en période de rûte, à deux octaves près". Le visionnage d'un clip musical vient confirmer cette analyse. Une fois abstraction faite des jeunes filles courtement vêtues se trémoussant autour du chanteur et de la tenue "cow-boy bling bling" de ce dernier, on ne voit qu'un malheureux hurlant à la mort dans un microphone, grimaçant sous la douleur provoquée par une indigestion de tortillas. Les chansons mexicaines parlent exclusivement d'amour, et çà aussi, c'est un paradoxe.
La partie musicale est en général jouée par dix à vingt trompettistes, quelques trombonistes, deux guitares-basses et un accordéonistes. On appelle cela une "banda". Deux bandas jouant de concert sont aussi appelées "un cauchemar". Une banda produit beaucoup de bruits : les musiciens jouent fort pour essayer de couvrir la voix du chanteur; le chanteur triche en utilisant un amplificateur de forte puissance. Les oreilles souffrent. Le bon goût a fuit depuis longtemps.
Le mexicain est atteint de silencophobie aiguë (allergie au silence). Pour se soigner, et de part sa générosité naturelle, il aime partager sa musique avec le monde qui l'entoure. Muni d'un lecteur CD, d'un ampli et d'au moins deux énormes enceintes installées sur le toit d'une voiture, à l'entrée d'un magasin, dans un ferme, ou même au milieu de la forêt, il dilapide les décibels au tout venant. La rumeur évoque un complot de l'industrie Audio-Prothésiste. Au Mexique, l'estomac du touriste peut éventuellement souffrir du piment, ses tympans eux, sont sûr de subir les pires traumatismes.
Novelas :
[nom fem.] Série de télé-films sentant la brillantine et le patchouli. Pour mériter l'appellation contrôlée "novela", la série doit se soumettre au Comité de Certification International de Novelas qui vérifie les points suivants :
Nécessaires :
- les acteurs sont mauvais. Le regard de chacun doit traduire la profondeur du personnage joué : plein de vacuité,
- les acteurs hommes doivent être body-buildés,
- les décors reflètent le Mexique général : villas avec piscines, immenses haciendas, voitures de luxe,
- 30% des plans de chaque épisode contiennent au moins une publicité (exemple : scène dans une cuisine, des paquet de chips tournés vers la caméra au premier plan, les acteurs en arrière plan, servent de décor),
- 30% des plans montrent des pleurs,
- 25% des plans montrent des disputes,
- chaque épisode doit contenir (au minimum): deux déclarations d'amour, trois tromperies, cinq disputes, un accident grave (+ deux scènes émouvantes à l'hôpital), un meurtre.
Exemple d'une scène tout à fait envisageable : dans le modeste salon de 120m² de sa villa, Carmen, en pleurs, se dispute avec Antonio (dont le brushing reste impeccable malgré les gifles reçues) qui vient de la tromper avec Mercedes, qui entre dans la pièce et se brise atrocement la jambe en glissant sur un paquet de chips qui passe devant la caméra pour mettre la marque en évidence. Antonio est en fait un enfant adoptif, il ne le sait pas, mais Carmen oui, car sa mère lui a révélé sur son lit de mort que... PUB !
Optionnel : tous les personnages principaux sont blanc, comme 5% des mexicains. Seuls la cuisinière, le livreur et la bonniche sont métis, comme 90% des mexicains,
Les novelas représentent une grosse industrie et sont un produit d'exportation très rentable. En témoignent les chaînes qui y sont exclusivement consacrées comme "TV Novelas". On peut parler de millésime pour les novelas. Exemple : "Esmeralda" en 1980 est millésimée et se bonifie avec le temps : les coiffures au mulet et musiques d'ascenseur servant de BO la rende de plus en plus rigolote à visionner.
Enfin, on peut dire que les sketches des Inconnus, des Nuls ou de Kad & Olivier traitant des séries de années 80' ne sont pas des parodies.
Sécurité routière :
Vado :
[nom masc.] Ralentisseur pour cycliste, souvent casse-rythme et coupe-jambe, parfois même énerveur de cycliste fatigué. Spécialité des services de voirie des états de "Baja California" et "Baja California Sur". Consiste en un passage de la chaussée au fond du lit d'une rivière croisant la route pour éviter de construire un pont. Insignifiant en voiture, les vados, surtout en série, sont très frustrants pour des cyclistes, plus fatiguant nerveusement que physiquement.
Tope et Vibratore :
[noms masc.] Dos d'âne et petits dos d'âne en série. Les dos d'âne, en particulier, sont très présents sur toutes les routes mexicaine. Ils sont tellement prononcés que les véhicules motorisés doivent les passer "au pas" pour ne pas casser de la mécanique. C'est un instrument pédagogique ("si tu vas vite, tu casses"), mais aussi un arme de dissuasion comme en témoigne certains panneaux sur des portions de route sans dos d'âne : "Conduit correctement sinon on mettra des topes" (véridique). Les Topes présentent une incompatibilité naturel avec les fesses douloureuse de fin de journée. À moins que ça ne soit ces dernières qui ne présentent une incompatibilité etc...
Les séries de petits dos d'âne sont encore plus pernicieuses. On les rencontre en général dans des virages, ou et dans des pentes. Parfaites pour casser l'élan et achever du même coup les fesses. Exemple : "29 dos d'ânes d'affilé, dans la dernière montée de la journée, à l'entrée du village-étape du soir, après plus de 80 km, sont pénibles"
Prononciation "un vado", "deux ***** de vados ! ", "trois ***** de ********* de vados ! ", etc.
Déchet :
[nom masc.] Décoration traditionnelle des bords de routes mexicaines. Témoignant d'un goût prononcé pour l'art contemporain, les services de voiries mexicains disposent avec grand soin, de chaque côté des routes, tout un tas de différents objets dont les plus communs sont : sacs de supermarché, bouteilles de sodas vides, vaisselle jetable, empaquetage de fast-food. On appelle cela de l'art plastique. Les usagers sont invités à participer à cette gigantesque œuvre d'art collaborative en se délaissant de tout l'électroménager en panne, kilos de fruits moisis, ferraille, cadavres de chiens et de vaches (l'œuvre d'art est donc à la fois visuelle et odorante, un vrai régal pour les connaisseurs), etc. Il n'y a pas de limite à l'imagination.
On se rend bien compte de l'immense avantage de ce système, sans doute non-unique au monde, comparé aux fleurs, buissons, haies vives ou platanes. Il s'agit de la pérennité : tous les déchets résistent bien mieux aux intempéries, au soleil, au manque d'eau, au froid et à la chaleur. Ne nécessitant aucun entretien, ils restent intactes malgré les années qui passent. Quand le pétrole se fera rare, le cours du plastique ayant évidement très sensiblement augmenté, il sera alors temps de partir à la récolte des lambeaux de sacs MegaSuperMarket flottants au vent et les tonnes de bouteilles se sodas. Il s'agit donc en sus d'un investissement à long terme.
Véhicule motorisé mexicain :
[nom masc.] Engin constitué d'au moins deux roues et mû par la force d'un moteur. Peu importe la consommation en carburant de ce dernier, peu importe l'état des pneus et des jantes, de l'organisation ou non du chargement, peu importe, enfin, le nombre de décibels produits par le tout : du moment que ça roule, c'est bon pour le service.
C'est pourquoi, sur les routes mexicaines, il est courant de :
- voir, abandonnées sur le côté, des remorques brisées en deux par le poids du chargement, les camionneurs étant parfois trop ambitieux,
- croiser des camionnettes chargées sur plus de trois fois leur plus grand hauteur. Il suffirait d'une rafale de vent mal orientée pour les faire basculer,
- dépasser, à vélo, un poids-lourd s'époumonant dans une montée,
- respirer 120g de CO2 / Km,
- se boucher les oreilles pour les protéger des freins moteurs à compression,
- voir rouler une voiture que l'on imagine très bien sortie à l'instant de son champ où elle moisissait depuis vingt ans.
On retiendra l'adage : "au Mexique, en matière de transport, tout est possible".
Vélo :
[nom masc.] Véhicule, en général non motorisé, à deux roues, utilisé pour le transport de fret ou les transports en commun. Un vélo peut transporter facilement plusieurs régimes de bananes, des cochons bien gras, des stères de bois, etc. Bien que prévu pour le transport d'un adulte, il a une capacité d'au moins six personnes (une famille entière) : le papa, qui pédale assit sur le selle; la maman, assise en amazone sur le cadre, devant son mari, tient sur ses genoux un enfant. Un autre est assis sur le guidon, position très classique qui convient aussi parfaitement aux adultes. Enfin, les deux derniers enfants sont à l'arrière, l'un assis sur le porte bagage, et l'autre calé sur des extensions de moyeu.
Tout cela a évidemment été vérifié visuellement par l'auteur de ces lignes, ce qui tend à confirmer l'adage ci-dessus.
Peut-on parler des véhicules motorisés mexicains sans citer la fameuse coccinelle ? Non ! La "vocho", comme on a surnomme affectueusement au Mexique (l'équivalent de "deudeuche" pour la 2cv en France) est vraiment la voiture du peuple. Elle ne coûte presque rien et est fiable, bricolable et adaptable facilement : on la voit donc partout. À titre d'exemple, voici un petit album photo d'une partie des coccinelles vue durant seulement 1/2 journée de ballade dans les rue de Queretaro.
Gastronomie
Le cyclotouriste français est en général très attentif à la gastronomie des pays qu'il traverse. Eh oui : les français sont connus pour avoir un palais exigeant mais surtout, le vélo donne faim. La gastronomie mexicaine est rassemblée autour d'un plat unique construite sur une base de tortillas (galette de maïs) et de frijoles (haricots rouges).
Traditionnellement, les tortillas servent à la fois d'assiette et de couverts pour manger. Il faut prendre le coup de main afin d'éviter de passer pour un gringo en mangeant cela "à la sandwich".
Autour de cette base, qui est la même dans tout le Mexique, gravitent un nombre immense de variations. Elles portent sur les tortillas elles-mêmes :
- composition : farine de blé ou de maïs jaune, bleu ou rouge
- taille : du petit taco à la tlayuda XXL
- cuisson : sur un plaque, à l'huile, avec ou sans l'accompagnement à même la pâte, etc.
et sur l'accompagnement :
- combinaison de viandes : poulet, porc, boeuf, peau de porc frite (chicharon)
- soupe de maïs, de poulet, de légumes
- omelette au chorizo, salades, etc.
Arrivant des USA, où les produits sont pasteurisés et la cuisine aseptisée, la nourriture mexicaine peut mettre à mal les estomacs. Un temps d'adaptation peut être nécessaire, mais court, et les palais se réjouissent de retrouver une richesse de goûts et des palettes de saveurs !
Terre de contraste, il est difficile de trouver une bouteille de pur jus d'orange dans un super-marché, alors que les échoppes regorgent de boissons naturelles, préparées à la commande, à base d'orange, citron, papaye, mange, grenade, pamplemousse, etc.
Il est intéressant de noter que la cuisine mexicaine est la même dans les foyers et dans les innombrables échoppes que l'on rencontre dans les rues. Le plat unique est efficace, ça a un côté fast-food, mais bien plus authentique que les chaînes bien connues comme McDonald qui sont absolument hors de prix au Mexique.
Il ne manque plus qu'un petite touche sucrée en fin de repas pour satisfaire complètement le cycliste, mais il faut quand même dire, qu'au Mexique, on mange vraiment bien !
Mercado principal :
[nom masc.] Endroit incontournable dans toute ville mexicaine qui se respecte, traduction : marché principal. Lieu de rencontre, d'approvisionnement en nourriture, vêtements, cordes, artisanat, serpillères et autres balais, et tout autre produit susceptible d'être acheté. Lieu de palabre, lieu pour traîner, lieu pour observer, lieu pour sentir, voir, toucher, écouter, goûter. Lieu culturel finalement. Grand bazar organisé (ou à peu près). Nous vous en avons déjà parlé à plusieurs reprises dans nos articles sur le Mexique, nous ne nous étendrons donc pas ici sur ce sujet, si ce n'est pour rappeler aux voyageurs en partance pour le Mexique : dans les villes, allez voir et faire vos courses dans ces marchés. En plus des "zocalos" (places principales), c'est là que le gringo de passage a l'occasion de rencontrer le vrai Mexique.
Mur mexicain :
[nom masc.] [syn.] espace publicitaire. Surface plane (ou presque) et verticale (ou presque) où les annonceurs publicitaires aiment à se lâcher avec des publicités grands formats aux couleurs vives. Bien que l'offre soit vaste, on remarque l'omniprésence de grandes marques qui ont fait main-basse sur le marché : Quaker (huile de moteurs), Lala (produits laitiers), Tequate (la "bière") et Bimbo (boulangerie industrielle) qui sont les principaux monstres. Et bien sûr en tête : Coca-Cola et Pepsi, qui se livrent une guerre sans relâche. Le mur peut également servir à annoncer concerts et autres festivités. Le tout peint, bien évidemment. La grande majorité des murs est touchée par ce phénomène, ce qui rend les paysages urbains colorés et bigarrés. Attention, grande majorité inclue bien évidemment écoles et églises. Remarque : le mur peut également servir à délimiter une construction.
Vous l'aurez deviné : nous aimons le Mexique !
Commentaires (11)
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Monique
Excellent guide touristique!!
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aurore
Ca y'est, j'ai rattrapé mon retard de lecture... J'avoue que le titre de ce dernier article m'a un peu perturbée ; j'y comprenais plus rien !!
Super intéressant votre vision du Mexique !
Vous allez pourvoir éditer un nouveau guide du Routard !!
Bisous ! -
BAGUET
Super ! A quand le prochain article ???
Biz
Christèle, Olivier et Lucas -
nanou
Merci pour cette visite guidée du Mexique.Un pays à découvrir....
Bonne traversée jusqu'en Colombie.bisous. -
Julien
Super drôle cet article ! Bon courage pour la suite !
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Maylahny
Super article !!! Profitez bien de votre balade à voile !
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Val
merci beaucoup pour cette découverte humoristique du Mexique! ça vaut tous les guides touristiques du monde ça
et continuez de bien profiter de tout ça! à bientôt -
Coucou...
mouahahahah super drôle votre article... Surtout que on a aussi pu observer tout ça...
A chaque paragraphe, ça nous rappel des souvenirs...
Bonne suite la Colombie c'est juste magnifique... -
Marie et Olivier, la Dring Team
On est content que cet article vous ai plu. Ça faisait un moment qu'on y pensait, d'où le retard de publication Merci pour tous ces commentaires, même si on ne répond pas souvent, on les lit tous (ils arrivent sur nos boîtes mail), et ça nous fait très plaisir !!!
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M et Ph
Nous avions du retard dans la lecture de votre blog mais il aurait été dommage de ne pas lire cet article sociologique.
Bonne suite... et bon vent !